Les oeuvres les plus anciennes, superbement conservées par le froid et la glace, ont été découvertes et étudiées à partir du début du 20 pour la compréhension des arts et cultures eskimo que ce qu'a pu être la découverte du tombeau de Toutânkhamon pour l'art égyptien en 1922... chefs-d'oeuvres intemporels et mystérieux. Dès 1926 avec la publication de En Angleterre et aux Etats-Unis, avec des artistes tels que Henry Moore et des collectionneurs passionnés comme Sir Robert and Lady Lisa Sainsbury qui acquièrent leur première figure eskimo en 1951, les expositions se succèdent à partir des années 1930. 2008 ou « Gifts from the Ancestors: Ancient Ivories of Bering Strait » au Princeton University Art Museum en 2009 ont contribué à faire progresser les connaissances et la reconnaissance de cet art auprès du grand public. Les figures humaines ou animales en ivoire de morse sculpté, aux patines allant du noir profond au blanc laiteux, et dont la taille dépasse rarement 15 cm, n'ont pas encore à ce jour livré tous leurs secrets quant à leur rôle et utilisation rituelle. En analogie avec d'autres rites préhistoriques, on peut penser que ces sculptures étaient utilisées lors de cérémonies liées à la fertilité et la guérison ou encore pour s'assurer des pêches et chasses fructueuses. Objets de transmission de savoir pour les enfants et de support aux pratiques chamaniques lors de cérémonies liées au culte aux ancêtres, ces sculptures constituaient ainsi un canal de communication privilégié avec le monde invisible des esprits. Ces croyances alliées à un savoir-faire technique perfectionné saison après their flair as well, and early on were subjugated by the timelessness and mystery of these masterpieces. As of 1926 with the publication of « La Révolution Surréaliste », then with the « Exposition Surréaliste d'Objets » organized by André Breton at the Galerie Charles Ratton in Paris in 1936, Eskimo art occupied a place of honor. In England and in the United States, with artists such as Henry Moore and enthusiastic collectors such as Sir Robert and Lady Lisa Sainsbury, who acquired their first Eskimo figure in 1951, exhibitions succeeded one another from the 1930s on. quai Branly in 2008 and « Gifts from the Ancestors: Ancient Ivories of Bering Strait » at the Princeton University Art Museum in 2009 contributed to an increase in knowledge and the recognition of this art by the larger public. Human and animal figures carved in ivory walrus tusks, rarely bigger than 6 in. (15 cm) and with patinas varying from deep black to milky white, have not at present surrendered all of their secrets as far as their role and ritual use are concerned. Analogies with other prehistoric rituals suggest that these sculptures were used in ceremonies linked to fertility and healing, as well as to insure fruitful hunting and fishing. They were also used as objects for the transmission of knowledge to children and finally, served as support objects for shamanic practices during ceremonies concerning ancestor worship. They constituted an exceptional channel of communication with the invisible world of spirits. These beliefs, allied with technical know-how perfected season after season, guided these |