océanie | îles Marquises
Putaiana
îles Marquises
Ornement d’oreille
Ivoire marin
19ème ou début du 20ème siècle
Longueur : 4.6 cm
Ex Sotheby’s, New York, 19 mai 2000, lot 174
Ex collection Abe Rosman & Paula Rubel, New York
Putaiana 4.6 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Comme l’indique Edmond de Ginoux (ethnologue en Polynésie française dans les années 1840), « aucun Marquisien […] ne se montrerait sans avoir les oreilles garnies ». Les grands kouhau en bois découpé et blanchi ou les hakakai en dents de cachalot d’une seule pièce, sculptées et décorées de tiki en relief étaient réservés aux hommes.
Les putaiana quant à eux étaient des ornements d’oreille féminins et se transmettaient de mère en fille. Ils figuraient généralement un ou plusieurs tiki ou parfois comme ici des scènes liées à des épisodes mythologiques. La partie ornée se portait derrière le lobe de l’oreille, maintenue par une cheville traversant l’extrémité en pointe. Parfois une longue chaînette rejoignait les deux putaiana et pendait sur la nuque.
Ces parures, extraordinaires œuvres d’art aux yeux des Occidentaux, s'inscrivaient au sein de cérémonies complexes. Selon Claude Stéfani, dans L'art ancestral des Iles Marquises, ces "objets étaient mis en situation, prenant leur réelle dimension dans un univers culturel, celui de l'Océanie, qui privilégiait les arts immatériels comme la danse ou la parade et où l'agencement, a priori éphémère, des parures avait la même importance que leur beauté intrinsèque."
Les putaiana quant à eux étaient des ornements d’oreille féminins et se transmettaient de mère en fille. Ils figuraient généralement un ou plusieurs tiki ou parfois comme ici des scènes liées à des épisodes mythologiques. La partie ornée se portait derrière le lobe de l’oreille, maintenue par une cheville traversant l’extrémité en pointe. Parfois une longue chaînette rejoignait les deux putaiana et pendait sur la nuque.
Ces parures, extraordinaires œuvres d’art aux yeux des Occidentaux, s'inscrivaient au sein de cérémonies complexes. Selon Claude Stéfani, dans L'art ancestral des Iles Marquises, ces "objets étaient mis en situation, prenant leur réelle dimension dans un univers culturel, celui de l'Océanie, qui privilégiait les arts immatériels comme la danse ou la parade et où l'agencement, a priori éphémère, des parures avait la même importance que leur beauté intrinsèque."
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