Archives | Arizona
Poupée kachina
Arizona
Hemis Katsina – Kachina du Nouveau Maïs
Hopi
Bois sculpté (cottonwood), pigments naturels
Circa 1890
Hauteur : 32.5 cm
Ex collection Paul Peralta-Ramos (1931-2003), Taos, USA
Ex collection privée, USA
Vendu
« C’est ce qu’il y a de plus beau au monde... ». C'est par ces mots que le poète Paul Eluard décrit les poupées kachina des Indiens Hopi à sa femme (Lettres à Gala (1924-1948, p. 22).
En langue Hopi d'Arizona, au sud-ouest des États-Unis, « kachina » ou « katsina » (au pluriel « katsinam ») signifie à la fois statuette de bois, danseur masqué ou divinité.
Et des divinités, les Hopi n’en manquent pas : on connaît ainsi plus de 450 esprits kachina différents. Chacun de ces esprits a ses propres couleurs, ses symboles et son costume. Chacun a sa fonction aussi, on retrouve ainsi des kachinas plantes, animaux, nuages, mais aussi des guerriers ou encore des clowns.
Toutes les semaines depuis des centaines d’années, au sommet des montagnes plates d’Arizona, sur la plaza, la grande place rectangulaire au centre des villages Hopi, des danseurs kachina, masqués et costumés, viennent prier pour la pluie et la germination.
En souvenir de ces cérémonies, les enfants reçoivent des mains de leurs oncles des poupées ressemblant trait pour trait aux esprits qu’ils ont vu danser.
Objets de transmission, outils de mémoire et œuvres d’art à part entière, les poupées kachina constituent un vibrant témoignage des traditions et croyances ancestrales des peuples amérindiens.
Dans le panthéon Hopi, la kachina présentée ici est particulièrement importante. C’est en effet elle qui ouvre les premières danses de la saison. Elle représente le maïs à maturation et constitue une prière pour la pluie bienfaisante. Cette kachina archaïque est ainsi décorée de nombreux symboles marquant le désir de pluie.
En langue Hopi d'Arizona, au sud-ouest des États-Unis, « kachina » ou « katsina » (au pluriel « katsinam ») signifie à la fois statuette de bois, danseur masqué ou divinité.
Et des divinités, les Hopi n’en manquent pas : on connaît ainsi plus de 450 esprits kachina différents. Chacun de ces esprits a ses propres couleurs, ses symboles et son costume. Chacun a sa fonction aussi, on retrouve ainsi des kachinas plantes, animaux, nuages, mais aussi des guerriers ou encore des clowns.
Toutes les semaines depuis des centaines d’années, au sommet des montagnes plates d’Arizona, sur la plaza, la grande place rectangulaire au centre des villages Hopi, des danseurs kachina, masqués et costumés, viennent prier pour la pluie et la germination.
En souvenir de ces cérémonies, les enfants reçoivent des mains de leurs oncles des poupées ressemblant trait pour trait aux esprits qu’ils ont vu danser.
Objets de transmission, outils de mémoire et œuvres d’art à part entière, les poupées kachina constituent un vibrant témoignage des traditions et croyances ancestrales des peuples amérindiens.
Dans le panthéon Hopi, la kachina présentée ici est particulièrement importante. C’est en effet elle qui ouvre les premières danses de la saison. Elle représente le maïs à maturation et constitue une prière pour la pluie bienfaisante. Cette kachina archaïque est ainsi décorée de nombreux symboles marquant le désir de pluie.
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