océanie | Nouvelle-Bretagne
Masque Lor
Nouvelle-Bretagne
Iles Duke of York, Nord de la Péninsule de la Gazelle
Archipel Bismarck
Bois sculpté, pigments, fibres végétales
Début du 20ème siècle
Hauteur : 31.5 cm
Ex collection particulière, Adelaide, Australie
Ex collection Joost & Truus Daalder, Australie, acquis dans les années 1990
Masque Lor 31.5 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
L’art de Nouvelle-Irlande et de Nouvelle-Bretagne a fasciné dès le début du 20ème siècle les artistes occidentaux et plus particulièrement les Surréalistes qui, dans la célèbre carte attribuée à Paul Eluard et publiée en 1929, avaient placé l’archipel Bismarck au centre du monde.
Comme l’indique Philippe Peltier (Arts d’Afrique et d’Océanie - Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007 p. 314), entre la péninsule de la Gazelle et le sud de la Nouvelle-Irlande, à quelques milles marins des côtes, se trouvent les îles Duke of York faiblement peuplées. En 1900, un recensement colonial ne dénombrait déjà plus que 3 373 habitants. Peu de données ethnographiques sur les sociétés anciennes ont été récoltées sur place. La principale source sont les écrits de Richard Parkinson (“Thirty years in the South Seas" publié en 1907).
La population des ces îles était originaire du sud de la Nouvelle-Irlande. L’île partageait de nombreux traits culturels avec cette région. Parkinson mentionne des masques en bois au sourire marqué et inquiétant. Il les dénomme lor (ou lorr).
Dans les langues de cette région, lor désigne tout à la fois le crâne et des masques mais également les cérémonies qui les font intervenir.
Les masques lor sont liés aux esprits et à la mort. La signification des masques lor dans les îles du Duke of York est incertaine, mais ils jouaient probablement un rôle similaire à ceux des Tolai, où la tradition persiste. Aujourd'hui, les masques lor Tolai sont portés lors d'une danse appelée tambaran kakao ("l'esprit qui rampe"). Les masques représenteraient un esprit surgissant lors des rêves d'un chef et lui révélant des secrets liés aux danses.
Autrefois, lors des cérémonies funéraires, les masques Lor paraissaient lors des cérémonies de redistribution des richesses (une tâche trop délicate pour être entreprise par un homme non masqué). À d’autres moments, leur apparition annonçait la venue des masques dukduk. Ils apparaissaient enfin lors des initiations féminines.
Comme l’indique Philippe Peltier (Arts d’Afrique et d’Océanie - Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007 p. 314), entre la péninsule de la Gazelle et le sud de la Nouvelle-Irlande, à quelques milles marins des côtes, se trouvent les îles Duke of York faiblement peuplées. En 1900, un recensement colonial ne dénombrait déjà plus que 3 373 habitants. Peu de données ethnographiques sur les sociétés anciennes ont été récoltées sur place. La principale source sont les écrits de Richard Parkinson (“Thirty years in the South Seas" publié en 1907).
La population des ces îles était originaire du sud de la Nouvelle-Irlande. L’île partageait de nombreux traits culturels avec cette région. Parkinson mentionne des masques en bois au sourire marqué et inquiétant. Il les dénomme lor (ou lorr).
Dans les langues de cette région, lor désigne tout à la fois le crâne et des masques mais également les cérémonies qui les font intervenir.
Les masques lor sont liés aux esprits et à la mort. La signification des masques lor dans les îles du Duke of York est incertaine, mais ils jouaient probablement un rôle similaire à ceux des Tolai, où la tradition persiste. Aujourd'hui, les masques lor Tolai sont portés lors d'une danse appelée tambaran kakao ("l'esprit qui rampe"). Les masques représenteraient un esprit surgissant lors des rêves d'un chef et lui révélant des secrets liés aux danses.
Autrefois, lors des cérémonies funéraires, les masques Lor paraissaient lors des cérémonies de redistribution des richesses (une tâche trop délicate pour être entreprise par un homme non masqué). À d’autres moments, leur apparition annonçait la venue des masques dukduk. Ils apparaissaient enfin lors des initiations féminines.
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