AfriQue | Gabon
Tête Fang
Gabon
Tête de harpe
Fin du XIXe siècle
Bois sculpté et métal
Hauteur : 35.5 cm
Provenance
Ex Sotheby’s Londres, 28-30 nov. 1983, lot 185
Probablement Merton Simpson (1928-2013), New York
Ex collection Seymour Lazar, Palm Springs, USA
Tete Fang 35.5 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Cette sculpture figurant un visage humain empreint de hiératisme constituait la partie supérieure d’un instrument de musique rituel, la harpe-arquée nommée ñgomi chez les Fang du Gabon.
Dans l’ouvrage Fang (Musée Dapper, 1997), Erich M. von Hornbostel souligne que la musique jouait un rôle très important au sein de cette culture. Les chants choraux rituels ou profanes étaient la plupart du temps accompagnés par des instruments (flûte et harpe) qui donnaient le rythme et sous-tendaient la mélodie. La typologie des harpes Fang descend d’un instrument déjà connu à l’époque de l’Égypte ancienne.
Selon Louis Perrois, toutes les activités importantes de la vie coutumière Fang devaient se faire sous l'égide des ancêtres. C’est pourquoi de nombreux objets sculptés étaient ornés d’un visage, marque habituelle des chefs de lignage. La tête figurant au sommet de la harpe rappelait que la mélodie jouée sur les cordes de l’instrument était la « voix » qui permettait le contact avec le monde des esprits et des défunts.
Dans l’ouvrage Fang (Musée Dapper, 1997), Erich M. von Hornbostel souligne que la musique jouait un rôle très important au sein de cette culture. Les chants choraux rituels ou profanes étaient la plupart du temps accompagnés par des instruments (flûte et harpe) qui donnaient le rythme et sous-tendaient la mélodie. La typologie des harpes Fang descend d’un instrument déjà connu à l’époque de l’Égypte ancienne.
Selon Louis Perrois, toutes les activités importantes de la vie coutumière Fang devaient se faire sous l'égide des ancêtres. C’est pourquoi de nombreux objets sculptés étaient ornés d’un visage, marque habituelle des chefs de lignage. La tête figurant au sommet de la harpe rappelait que la mélodie jouée sur les cordes de l’instrument était la « voix » qui permettait le contact avec le monde des esprits et des défunts.
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