AmériQue du Nord | Arizona
Poupée Kachina
Arizona
Mashanta Katsina – Kachina Fleur
Hopi
Années 1910
Bois sculpté (cottonwood), pigments naturels
Hauteur : 20 cm
Provenance
Ex collection Allan Stone, USA
Ex Sotheby’s New York, Mai 2014, lot 121
Ex collection privée, Grande-Bretagne
Kachina Mashanta 20 cm / Galerie Flak
Réservé
Les poupées kachina (katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
Alexander M. Stephen (1850-1894), qui a vécu parmi les Hopis pendant plusieurs années, a pu très tôt étudier la vie quotidienne et cérémonielle dans la région. Il publie le résultat de ses études dans un ouvrage en deux volumes intitulé Hopi Journal of Alexander M. Stephen (Columbia University Press, 1936). En 1891, il assiste aux danses Kachina de Mashanta qui constituent des prières pour la pluie pendant la saison des semis. Il les relate ainsi : « A certains moments, Masha'nta et une jeune fille (Hanomana) lèvent la main gauche, touchant leur front avec du maïs jaune, se tournent vers la gauche comme s’ils regardaient au loin, puis abaissent la main en même temps qu’ils se tournent vers la droite pour revenir à leur position initiale. Ils ne décollent pas les pieds du sol, mais accompagnent le rythme des chants en faisant des mouvements rapides avec leurs genoux et leurs hanches. Cela ne dure que quelques minutes puis ils reprennent les mêmes pas de danse que les autres danseurs. Ils tapent vivement du pied gauche par deux fois, tout en levant le pied droit à hauteur de genou, puis le reposent. Ils font ensuite deux mouvements rapides avec le pied droit, en même temps qu’ils lèvent le pied gauche à peu près aussi haut que le genou. »
Alexander M. Stephen (1850-1894), qui a vécu parmi les Hopis pendant plusieurs années, a pu très tôt étudier la vie quotidienne et cérémonielle dans la région. Il publie le résultat de ses études dans un ouvrage en deux volumes intitulé Hopi Journal of Alexander M. Stephen (Columbia University Press, 1936). En 1891, il assiste aux danses Kachina de Mashanta qui constituent des prières pour la pluie pendant la saison des semis. Il les relate ainsi : « A certains moments, Masha'nta et une jeune fille (Hanomana) lèvent la main gauche, touchant leur front avec du maïs jaune, se tournent vers la gauche comme s’ils regardaient au loin, puis abaissent la main en même temps qu’ils se tournent vers la droite pour revenir à leur position initiale. Ils ne décollent pas les pieds du sol, mais accompagnent le rythme des chants en faisant des mouvements rapides avec leurs genoux et leurs hanches. Cela ne dure que quelques minutes puis ils reprennent les mêmes pas de danse que les autres danseurs. Ils tapent vivement du pied gauche par deux fois, tout en levant le pied droit à hauteur de genou, puis le reposent. Ils font ensuite deux mouvements rapides avec le pied droit, en même temps qu’ils lèvent le pied gauche à peu près aussi haut que le genou. »
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