Archives | Arizona
Poupée Kachina
Arizona
Mahu Katsina – Kachina Cigale
Hopi
Circa 1900
Bois sculpté (cottonwood), pigments et plumes
Hauteur : 25.5 cm
Provenance:
Ex collection Galerie Flak, Paris
Ex collection Maurice Solomon, New York, acquis ci dessus
Ex Sotheby’s New York, 22 Nov. 2021, A Passion For Collecting: Property From The Estate Of Maurice Solomon, New York, lot 94
Ex collection privée, New York, acquis à la vente ci-dessus
Publication
Esprit Kachina, Barton Wright, Ed. Enfance de l’Art, 2003, p. 58
Vendu
Les poupées kachina (katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
Cette poupée est un exemple archaïque de Kachina Cigale appelé Mahu.
Comme le disait André Breton à propos des kachinas:
" Est-ce là, oui ou non, la poésie telle que nous continuons à l’entendre ?"
(André Breton, Le Littéraire, 1946)
La cigale est un signe annonciateur de printemps chaud (quand les cigales commencent à chanter). Mahu paraissait pendant les danses du début de l'année et jusqu'à la fin du printemps.
A première vue, cette kachina ressemble à une Koshari (clown) mais la forme de ses yeux et les cornes rayées de couleur différente permettent d’identifier Mahu. De plus, la Koshari n’a jamais de bec ni d’oreilles en plume ou de visage coloré comme celle-ci.
Barton Wright qui avait étudié cette kachina en 2003 (voir l’ouvrage « Esprit Kachina » dans lequel cette kachina est reproduite et décrite page 58) indique que cette figure est un des plus anciens exemples connus de Mahu.
Cette poupée est un exemple archaïque de Kachina Cigale appelé Mahu.
Comme le disait André Breton à propos des kachinas:
" Est-ce là, oui ou non, la poésie telle que nous continuons à l’entendre ?"
(André Breton, Le Littéraire, 1946)
La cigale est un signe annonciateur de printemps chaud (quand les cigales commencent à chanter). Mahu paraissait pendant les danses du début de l'année et jusqu'à la fin du printemps.
A première vue, cette kachina ressemble à une Koshari (clown) mais la forme de ses yeux et les cornes rayées de couleur différente permettent d’identifier Mahu. De plus, la Koshari n’a jamais de bec ni d’oreilles en plume ou de visage coloré comme celle-ci.
Barton Wright qui avait étudié cette kachina en 2003 (voir l’ouvrage « Esprit Kachina » dans lequel cette kachina est reproduite et décrite page 58) indique que cette figure est un des plus anciens exemples connus de Mahu.
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