AmériQue du Nord | Alaska
Peigne
Alaska
Peigne figurant un double motif de queue de baleine
Culture Thule
Eskimo ancien
Alaska occidental
1200 – 1700 après J.C.
Dent de morse sculptée
Hauteur : 7 cm
Provenance
Vraisemblablement excavé a Shishmaref, Alaska
Ex collection Peggy Au Schatz, Detroit, USA
Ex Christie’s New York, 25 novembre 1994, lot 184
Ex collection Bill & Carol Wolf, New Jersey, USA
Ex collection Donald Ellis, Ontario, Canada
Ex collection Guy Porré et Nathalie Chaboche
Publication
« Art of the Arctic, Reflections of the Unseen », Donald Ellis, 2016, pl. 72 p. 75
Exposition
Detroit Institute of the Arts, prêt à long terme, exposé entre 1984 et 1995
Peigne double baleine Thule 7 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Cette sculpture est en premier lieu un objet utilitaire : elle servait notamment pour la préparation des fourrures et des peaux d'ours, ainsi que pour peigner les cheveux.
Cet objet utilitaire est ici élevé au rang d'œuvre d'art et recèle une charge éminemment rituelle.
Comme indiqué dans l’ouvrage "Gifts from the Ancestors" (chapitre IV.1, page 210), lorsque la chasse à la baleine est devenue l’activité économique dominante dans la région du détroit de Béring à l'époque Punuk, des figurations de queue de baleine ont commencé à apparaître sur des outils de toutes sortes. Ce peigne suggère un lien avec des croyances historiquement documentées. L'épouse d'un capitaine de chasse à la baleine Iñupiaq ne pouvait ni se laver ni se peigner les cheveux pendant la chasse, l'une des nombreuses interdictions qui soulignaient son influence sur l'esprit de la baleine. Enfreindre ces règles signifiait que l'animal s'éloignerait des chasseurs ou s'échapperait une fois harponné.
En plus de deux queues de baleine sculptées, ce peigne présente des motifs géométriques incisés de grand raffinement.
Cet objet utilitaire est ici élevé au rang d'œuvre d'art et recèle une charge éminemment rituelle.
Comme indiqué dans l’ouvrage "Gifts from the Ancestors" (chapitre IV.1, page 210), lorsque la chasse à la baleine est devenue l’activité économique dominante dans la région du détroit de Béring à l'époque Punuk, des figurations de queue de baleine ont commencé à apparaître sur des outils de toutes sortes. Ce peigne suggère un lien avec des croyances historiquement documentées. L'épouse d'un capitaine de chasse à la baleine Iñupiaq ne pouvait ni se laver ni se peigner les cheveux pendant la chasse, l'une des nombreuses interdictions qui soulignaient son influence sur l'esprit de la baleine. Enfreindre ces règles signifiait que l'animal s'éloignerait des chasseurs ou s'échapperait une fois harponné.
En plus de deux queues de baleine sculptées, ce peigne présente des motifs géométriques incisés de grand raffinement.
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