océanie | Îles Fidji
Massue Sali
Îles Fidji
Massue de guerre Sali
XIXe siècle
Bois sculpté
Hauteur : 110 cm
Provenance
Ex collection Alex Arthur, Bruxelles
Ex collection Edric van Vredenburgh, Bruxelles
Massue Sali 110 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
C’est en 1643 que le navigateur hollandais Abel Janszoon Tasman découvre l’archipel des Fiji qui dénombre près de trois-cent vingts îles. La société fijienne s’organise en différents clans et est divisée en classes hiérarchisées au sommet desquelles se trouvent les chefs et les prêtres. La guerre occupe une place prépondérante au sein de la société fijienne. Les combats servaient à renforcer l’autorité des chefs mais aussi à unifier et accroître les liens entre les différents groupes alliés. Si les Fidjiens ont produit un art sophistiqué et raffiné, il se traduit essentiellement à travers la réalisation d’armes. Ainsi, la massue, considérée comme l’objet le plus prestigieux possédé par le guerrier, est un support de création riche et varié.
La massue présentée ici est une massue à éperon appelée Sali. Elle était conçue pour trancher et casser les os. Ce casse-tête de guerre massif était appelé sali d’après la fleur griffue de la plante sali, de l’espèce Musa qui ressemble aux bananiers. On peut le voir sur notre exemple, ce casse-tête de forme typiquement fidjienne se compose d’une partie supérieure qui est courbée par rapport à la ligne du manche et dont le sommet se compose de deux parties ; l’une, qui suit la courbure du manche, qui est surmontée d’une arête tranchante, l’autre forme une partie tranchante en forme d’éperon pour donner des coups à l’adversaire. Cette arme était utilisée dans les combats rapprochés : la lame fauchait l’adversaire et l’éperon perforait son crâne. On peut la rapprocher de la massue dite gata.
La massue de guerre présentée ici est un superbe exemple d’une qualité remarquable.
La massue présentée ici est une massue à éperon appelée Sali. Elle était conçue pour trancher et casser les os. Ce casse-tête de guerre massif était appelé sali d’après la fleur griffue de la plante sali, de l’espèce Musa qui ressemble aux bananiers. On peut le voir sur notre exemple, ce casse-tête de forme typiquement fidjienne se compose d’une partie supérieure qui est courbée par rapport à la ligne du manche et dont le sommet se compose de deux parties ; l’une, qui suit la courbure du manche, qui est surmontée d’une arête tranchante, l’autre forme une partie tranchante en forme d’éperon pour donner des coups à l’adversaire. Cette arme était utilisée dans les combats rapprochés : la lame fauchait l’adversaire et l’éperon perforait son crâne. On peut la rapprocher de la massue dite gata.
La massue de guerre présentée ici est un superbe exemple d’une qualité remarquable.
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