océanie | Nouvelle-Bretagne
Masque Baining
Nouvelle-Bretagne
Masque Kavat pour les danses nocturnes
Peuple Uramot-Baining, Péninsule de la Gazelle
Archipel Bismarck
Tapa, rotin, pigments naturels
Milieu du 20ème siècle
Hauteur : 94 cm
Ex collection privée, Grande-Bretagne
Masque Baining 94 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Les groupes Baining occupent l’intérieur montagneux de la péninsule de la Gazelle, où ils se sont sans doute retirés sous la pression des Tolai voisins venus de Nouvelle-Irlande. Les grands masques en écorce battue des Baining constituent des œuvres iconiques de l’art océanien. Utilisés lors de cérémonies diurnes marquant le début d’un nouveau cycle de plantation, puis lors de spectaculaires danses nocturnes, ils incarnent des esprits de la brousse.
Le masque présenté ici figure ainsi un esprit lié au monde végétal. Selon les Baining, cet esprit feuille était capable d’absorber et annuler le pouvoir nuisible d’autres esprits (voir à ce sujet Arts of the South Seas Douglas Newton, p. 260).
Traditionnellement, les masques étaient fabriqués par des hommes initiés. On les confectionnait à l’aide de rotin et de bambou fendu, une ossature correspondant à la morphologie du danseur. Le tissu d’écorce mouillé était cousu sur ce cadre de manière à ce qu’il prenne la forme voulue une fois sec ; puis l’ensemble était peint au moyen de pigments naturels.
Tandis que les masques cachaient la tête, les corps des danseurs étaient noircis au moyen d’un mélange de miel et de charbon de bois. L’utilisation d’autres couleurs, d’herbes couvrant les mollets et d’étuis péniens en tissu d’écorce contribuait à rendre les corps méconnaissables et donnait l’impression que l’on était face aux esprits sauvages de la brousse.
Le masque présenté ici figure ainsi un esprit lié au monde végétal. Selon les Baining, cet esprit feuille était capable d’absorber et annuler le pouvoir nuisible d’autres esprits (voir à ce sujet Arts of the South Seas Douglas Newton, p. 260).
Traditionnellement, les masques étaient fabriqués par des hommes initiés. On les confectionnait à l’aide de rotin et de bambou fendu, une ossature correspondant à la morphologie du danseur. Le tissu d’écorce mouillé était cousu sur ce cadre de manière à ce qu’il prenne la forme voulue une fois sec ; puis l’ensemble était peint au moyen de pigments naturels.
Tandis que les masques cachaient la tête, les corps des danseurs étaient noircis au moyen d’un mélange de miel et de charbon de bois. L’utilisation d’autres couleurs, d’herbes couvrant les mollets et d’étuis péniens en tissu d’écorce contribuait à rendre les corps méconnaissables et donnait l’impression que l’on était face aux esprits sauvages de la brousse.
Documentations
Danseur du feu portant un masque cérémoniel, peuple Baining, Péninsule de la Gazelle, Nouvelle-Bretagne, Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Années 1910
Photographe anonyme
Danse du feu Baining
Danseur du feu portant un masque cérémoniel, peuple Baining, Péninsule de la Gazelle, Nouvelle-Bretagne, Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Mars 2008
Photographe : Taro Taylor
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