AfriQue | République Démocratique du Congo
Masque Lwalwa
République Démocratique du Congo
Bois sculpté
Début du 20ème siècle
Hauteur : 29 cm
Ex Sotheby’s London, 30 Novembre 1982, lot 112
Ex collection privée, Paris
Ex collection Alain Lecomte, Paris
Yale University Art Gallery – The Yale-van Rijn Archive of African Art #0034088
Publié : AfriCubisme, 2018
Masque Lwalwa 29 cm / www.galerieflak.com
Prix : nous consulter
Les Lwalwa (ou Lwalu), peuplant la région ouest de Kasaï, ont une longue tradition d'échanges culturels et linguistiques avec les autres populations centrafricaines dont les Mbagani, Salampasu, Kété, Lunda, Yaka, Suku et Kongo (Felix 1987, p.94).
L'art lwalwa est célèbre pour ses masques puissants et particulièrement cubistes, tel que ce superbe exemplaire, aux lignes élégantes et à l'équilibre parfait. Le profil du nez fait référence au long bec de l'oiseau calao tandis que les protubérances sur les tempes sont typiques des décorations corporelles dejindula ou kankolo.
Selon Ceyssens (in Tervuren, 1995, p. 328), au-delà de leurs lignes géométriques pures, les masques Lwalu sont une belle incarnation de l'équilibre entre les représentations humaines et animales. Leur structure formelle élaborée joue sur un subtil équilibre entre la tension des plans concaves, la netteté des lignes et la plénitude des volumes.
Destinés aux rites d'initiations des garçons, les masques étaient aussi utilisés lors des rites de chasse ou de fertilité afin d'apaiser les esprits.
Ce masque d'une rare sensualité présente les caractéristiques stylistiques de l'Art Lwalu classique qui prône la géométrisation des formes et tend ainsi à un art témoignant d'une grande expressivité et de superbes audaces formelles. Dès les années 1930, les masques Lwalu ont été recherchés par les collectionneurs pour leurs très belles qualités plastiques, proches de l'abstraction et du cubisme.
L'art lwalwa est célèbre pour ses masques puissants et particulièrement cubistes, tel que ce superbe exemplaire, aux lignes élégantes et à l'équilibre parfait. Le profil du nez fait référence au long bec de l'oiseau calao tandis que les protubérances sur les tempes sont typiques des décorations corporelles dejindula ou kankolo.
Selon Ceyssens (in Tervuren, 1995, p. 328), au-delà de leurs lignes géométriques pures, les masques Lwalu sont une belle incarnation de l'équilibre entre les représentations humaines et animales. Leur structure formelle élaborée joue sur un subtil équilibre entre la tension des plans concaves, la netteté des lignes et la plénitude des volumes.
Destinés aux rites d'initiations des garçons, les masques étaient aussi utilisés lors des rites de chasse ou de fertilité afin d'apaiser les esprits.
Ce masque d'une rare sensualité présente les caractéristiques stylistiques de l'Art Lwalu classique qui prône la géométrisation des formes et tend ainsi à un art témoignant d'une grande expressivité et de superbes audaces formelles. Dès les années 1930, les masques Lwalu ont été recherchés par les collectionneurs pour leurs très belles qualités plastiques, proches de l'abstraction et du cubisme.
Publication
Explorez le reste de la collection