AmériQue du Nord | Alaska
Lunettes de neige
Alaska
Lunettes de neige Igauget
Inupiaq ou Yup’ik (Eskimo)
XIXe siècle
Bois sculpté et tendon
Longueur : 14 cm
Provenance
Ex collection James E. Rubins, USA
Ex collection John Bauer, USA
Ex collection George Shaw, USA
Ex collection Thomas Cleary, Santa Fe
Lunettes de neige 14 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Ces lunettes, appelées Igauget dans les dialectes Yup'ik d'Alaska, étaient sculptées de façon à épouser au plus près la forme du visage et limiter la luminosité au maximum d'où la finesse des ouvertures au niveau des yeux.
La largeur de ces ouvertures influait directement sur la largeur du champ de vision. Plus le champ de vision était réduit, plus l'acuité visuelle s'en trouvait accentuée.
Ces lunettes pouvaient être taillées dans du bois, souvent du bois flotté ramassé sur le rivage, dans de l'os de baleine ou dans la défense d'un morse.
Comme le note Bill Wolf, la rudesse du climat arctique était un véritable obstacle pour le chasseur arctique. Du fait de la latitude élevée, le soleil est bas sur l'horizon pendant une grande partie de l'année. L'éblouissement qui en résulte est aggravé par le réfléchissent sur la neige et l'eau qui couvrent la région. Sans protection, les yeux du chasseur étaient vulnérables à la cécité des neiges, semblable à un coup de soleil au niveau des yeux. Les lunettes de neige en ivoire ou en bois atténuaient cet effet en permettant au porteur de regarder à travers des ouvertures étroites, tout en se protégeant de l'éblouissement excessif. Elles offraient également une protection contre le vent et la neige lors des déplacements.
Cet ingénieux objet utilitaire est ici élevé au rang d'œuvre d'art.
La largeur de ces ouvertures influait directement sur la largeur du champ de vision. Plus le champ de vision était réduit, plus l'acuité visuelle s'en trouvait accentuée.
Ces lunettes pouvaient être taillées dans du bois, souvent du bois flotté ramassé sur le rivage, dans de l'os de baleine ou dans la défense d'un morse.
Comme le note Bill Wolf, la rudesse du climat arctique était un véritable obstacle pour le chasseur arctique. Du fait de la latitude élevée, le soleil est bas sur l'horizon pendant une grande partie de l'année. L'éblouissement qui en résulte est aggravé par le réfléchissent sur la neige et l'eau qui couvrent la région. Sans protection, les yeux du chasseur étaient vulnérables à la cécité des neiges, semblable à un coup de soleil au niveau des yeux. Les lunettes de neige en ivoire ou en bois atténuaient cet effet en permettant au porteur de regarder à travers des ouvertures étroites, tout en se protégeant de l'éblouissement excessif. Elles offraient également une protection contre le vent et la neige lors des déplacements.
Cet ingénieux objet utilitaire est ici élevé au rang d'œuvre d'art.
Explorez le reste de la collection