Archives | Arizona
Poupée Kachina
Arizona
Hopi
Kachina Laqan – Kachina Ecureuil
Bois (cottonwood) et pigments naturels
Circa 1900
Hauteur : 27 cm
Prix : vendu
Vendu
Les poupées kachina (katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
Avant d’être une poupée rituelle, la kachina figure un esprit ou une déité (le panthéon hopi compte plus de 450 esprits, chefs ou dieux différents).
Les kachinas paraissent rituellement lors de danses masquées ayant lieu sur la plaza au centre des villages hopi selon un calendrier très précis établi dans le secret des kivas, les chambres cérémonielles souterraines.
Chaque kachina se caractérise par un masque, un costume et des peintures faciales ou corporelles qui permettent son identification précise.
A l’issue de chaque danse, le danseur masqué allait offrir à l’un des enfants du village une poupée sculptée à son image. Du fait de l’organisation matrilinéaire prévalant chez les Hopis, la poupée était généralement offerte à l’une des nièces (du côté maternel) du danseur. L’enfant qui recevait une poupée la gardait précieusement en souvenir de cette danse. Les poupées étaient généralement accrochées au mur des maisons à l’aide d’une ficelle passant autour du cou de la kachina.
Avant d’être une poupée rituelle, la kachina figure un esprit ou une déité (le panthéon hopi compte plus de 450 esprits, chefs ou dieux différents).
Les kachinas paraissent rituellement lors de danses masquées ayant lieu sur la plaza au centre des villages hopi selon un calendrier très précis établi dans le secret des kivas, les chambres cérémonielles souterraines.
Chaque kachina se caractérise par un masque, un costume et des peintures faciales ou corporelles qui permettent son identification précise.
A l’issue de chaque danse, le danseur masqué allait offrir à l’un des enfants du village une poupée sculptée à son image. Du fait de l’organisation matrilinéaire prévalant chez les Hopis, la poupée était généralement offerte à l’une des nièces (du côté maternel) du danseur. L’enfant qui recevait une poupée la gardait précieusement en souvenir de cette danse. Les poupées étaient généralement accrochées au mur des maisons à l’aide d’une ficelle passant autour du cou de la kachina.