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Ibeji
Nigeria
Jumeau Ere Ibeji Yoruba
Style Shaki
Région d’Oyo
Bois sculpté et pigments, perles, métal
Début du 20ème siècle
Hauteur : 29 cm
Ex collection Tristan Tzara (1896-1963), Paris
Ex Christie’s Amsterdam, Décembre 2001, lot 391
Ex collection privée parisienne
Vendu
Les statuettes liées au culte des jumeaux sont appelées ere ibeji en langue Yoruba : ere signifiant image sacrée, ibi né et eji double.
Symboles de prestige, de richesse et de fécondité, les ere ibeji garantissaient également la perpétuation des générations. Ces effigies d’ancêtres faisaient partie intégrante de la vie quotidienne et rythmaient la vie familiale chez les Yoruba. Soumis à des rites codifiés, les ere ibeji étaient choyés, nourris, soignés, huilés, lavés. Ils étaient considérés comme des êtres vivants, réincarnation des jumeaux-ancêtres. Ils étaient toujours représentés dans la force et la puissance de l’âge adulte.
Cette figure d'Ibeji se distingue par la rigueur de sa construction, la sensualité de ses courbes et la finesse de ses détails. La touchante érosion des traits du visage est liée aux manipulations rituelles dont cette sculpture a été l’objet génération après génération.
Concernant la provenance de cet Ibeji, il faisait partie de la célèbre collection du poète surréaliste Tristan Tzara (1896-1963).
André Schoeller écrivit ces quelques lignes sur Tzara, écrivain, poète, critique et théoricien d'art: "Souvent nous faisions ensemble le grand Tour chez Ascher, Pierre Loeb, Félicia, Ren Rasmussen, Lecorneur et Roudillon, à la recherche de l'Objet; les discussions se poursuivaient, interminables, et finalement l'excitation de la découverte l'emportait sur toute autre considération et ainsi le masque ou la statuette retrouvait chez lui naturellement toute sa force poétique."
Symboles de prestige, de richesse et de fécondité, les ere ibeji garantissaient également la perpétuation des générations. Ces effigies d’ancêtres faisaient partie intégrante de la vie quotidienne et rythmaient la vie familiale chez les Yoruba. Soumis à des rites codifiés, les ere ibeji étaient choyés, nourris, soignés, huilés, lavés. Ils étaient considérés comme des êtres vivants, réincarnation des jumeaux-ancêtres. Ils étaient toujours représentés dans la force et la puissance de l’âge adulte.
Cette figure d'Ibeji se distingue par la rigueur de sa construction, la sensualité de ses courbes et la finesse de ses détails. La touchante érosion des traits du visage est liée aux manipulations rituelles dont cette sculpture a été l’objet génération après génération.
Concernant la provenance de cet Ibeji, il faisait partie de la célèbre collection du poète surréaliste Tristan Tzara (1896-1963).
André Schoeller écrivit ces quelques lignes sur Tzara, écrivain, poète, critique et théoricien d'art: "Souvent nous faisions ensemble le grand Tour chez Ascher, Pierre Loeb, Félicia, Ren Rasmussen, Lecorneur et Roudillon, à la recherche de l'Objet; les discussions se poursuivaient, interminables, et finalement l'excitation de la découverte l'emportait sur toute autre considération et ainsi le masque ou la statuette retrouvait chez lui naturellement toute sa force poétique."
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