océanie | Nouvelle-Calédonie
Hache Kanak
Nouvelle-Calédonie
Hache ostensoir O Kono ornée de deux têtes
Kanak
XIXe siècle
Serpentine (Jade), bois, tissu de costume d’officier, coton, poils de roussette et fibres
Hauteur : 49 cm
Provenance
Ex collection privée avant 2006
Ex Sotheby’s Paris, 5 décembre 2006 lot 62
Ex Charles-Wesley Hourdé, Paris acquis à la vente ci-dessus
Ex Abraham Rosman & Paula Rubel, New York
acquis du précédent en mai 2008
Hache Kanak 49 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Il a été rapporté au 18ème siècle que ce type de massue cérémonielle aurait servi à l’origine dans le cadre de rituels liés à des sacrifices. Pour autant, cette hypothèse semble peu probable du fait de la forme et la fragilité de l’ensemble. Il apparaît qu’au cours du 19ème siècle, ces haches dites ostensoir servaient essentiellement dans le cadre de danses et parades cérémonielles.
Maurice Leenhardt en 1930 mentionne que ces “massues vertes” étaient présentées lors de cérémonies de prières pour la pluie. Il explique également que ces objets de prestige étaient conservés dans des paniers contenant les trésors et richesses appartenant à des familles de lignages importants. Ils n’étaient exhibés qu’à l’occasion de cérémonies pour affirmer le statut de ses porteurs (deuils, mariages de personnages importants).
Selon Emmanuel Kasarhéou (musée du quai Branly), les haches ostensoir étaient principalement des objets liés aux échanges coutumiers entre chefferies.
Ces haches était considérées comme un symbole de prestige et faisaient à ce titre la fierté de leurs possesseurs. Au-delà de leur utilisation fonctionnelle, c’est essentiellement la charge symbolique qui donnait leur valeur à ces objets de prestige.
Maurice Leenhardt en 1930 mentionne que ces “massues vertes” étaient présentées lors de cérémonies de prières pour la pluie. Il explique également que ces objets de prestige étaient conservés dans des paniers contenant les trésors et richesses appartenant à des familles de lignages importants. Ils n’étaient exhibés qu’à l’occasion de cérémonies pour affirmer le statut de ses porteurs (deuils, mariages de personnages importants).
Selon Emmanuel Kasarhéou (musée du quai Branly), les haches ostensoir étaient principalement des objets liés aux échanges coutumiers entre chefferies.
Ces haches était considérées comme un symbole de prestige et faisaient à ce titre la fierté de leurs possesseurs. Au-delà de leur utilisation fonctionnelle, c’est essentiellement la charge symbolique qui donnait leur valeur à ces objets de prestige.
Publication
Publication
Publication
Explorez le reste de la collection