Archives | Angola / R.D. Congo
Figure Tshokwe
Angola / R.D. Congo
Figure féminine Hamba wa Chisola
Fin du XIXe siècle
Bois sculpté
Hauteur: 30 cm
Provenance
Ex collection Benjamin Darksy, Michigan, États-Unis
Ex collection David Serra, Barcelone, Espagne
Publiée
« Fonctions sociologiques des figurines de culte Hamba dans la société et dans la culture Tshokwé », Mesquitela Lima, Lwanda, 1971, p.155, fig.68
Vendu
Les Tshokwe (ou Chokwe) sont une population de langue bantoue d'Afrique centrale et australe, surtout présente en République démocratique du Congo et en Angola, et à un moindre degré en Zambie. Quelques milliers vivent aussi en Namibie.
Les Tshokwe tirent leur origine, au XVIIe siècle, d’une faction dissidente de l’Empire Lunda, dont l’ancêtre mythique Chibinda Ilunga aurait introduit un certain nombre de technique de chasse, de nouvelle forme de magie, de rituels, de manière de cour qui contribuèrent à la grandeur et au rayonnement de l’art Tshokwe.
Comme l’indique Boris Wastiau dans l’ouvrage « Chokwe », "ces statues associées au culte thérapeutique de type Hamba, les hamba étant des esprits tutélaires, sont appelés Hemba we Chisola. Ces sculptures Tshokwe incarnent un esprit tutélaire féminin, qu'il convient d'invoquer afin de bénéficier de ses faveurs associées à la fertilité ou la guérison. Ces figures étaient disposées autour de l'autel muyombo, arbre au pied duquel des sacrifices et des offrandes étaient autrefois accomplis. Des sculptures telles que des figures réalisées dans des bâtons ou poteaux (Mbunji ou mbanji), plantés dans le sol, y étaient également associées. Étaient accomplis sur cet autel les rituels les plus importants, véritable axis mundi reliant les vivant au monde des morts. Il constituait le point focal de rituels visant à obtenir la bénédiction et la force des ancêtre afin de favoriser les aspects les plus importants de la vie économique et religieuse. Les ethnies apparentées disposaient de ce même type d'autel, témoin devant lequel les rituels, les serments et les transactions importantes étaient conclus."
Les Tshokwe tirent leur origine, au XVIIe siècle, d’une faction dissidente de l’Empire Lunda, dont l’ancêtre mythique Chibinda Ilunga aurait introduit un certain nombre de technique de chasse, de nouvelle forme de magie, de rituels, de manière de cour qui contribuèrent à la grandeur et au rayonnement de l’art Tshokwe.
Comme l’indique Boris Wastiau dans l’ouvrage « Chokwe », "ces statues associées au culte thérapeutique de type Hamba, les hamba étant des esprits tutélaires, sont appelés Hemba we Chisola. Ces sculptures Tshokwe incarnent un esprit tutélaire féminin, qu'il convient d'invoquer afin de bénéficier de ses faveurs associées à la fertilité ou la guérison. Ces figures étaient disposées autour de l'autel muyombo, arbre au pied duquel des sacrifices et des offrandes étaient autrefois accomplis. Des sculptures telles que des figures réalisées dans des bâtons ou poteaux (Mbunji ou mbanji), plantés dans le sol, y étaient également associées. Étaient accomplis sur cet autel les rituels les plus importants, véritable axis mundi reliant les vivant au monde des morts. Il constituait le point focal de rituels visant à obtenir la bénédiction et la force des ancêtre afin de favoriser les aspects les plus importants de la vie économique et religieuse. Les ethnies apparentées disposaient de ce même type d'autel, témoin devant lequel les rituels, les serments et les transactions importantes étaient conclus."
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