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Figure Sikasingo
République Démocratique du Congo
Figure Pre-Bembe / Sikasingo
Kivu, République Démocratique du Congo
XIXe siècle
Bois sculpté
Hauteur : 15.5 cm
Provenance
Ex collection Pierre Dartevelle, Belgique
Ex collection Alfred L. Sheinberg, acheté ci-dessus dans les années 1970
Inv. #6030
Vendu
La statuaire Pre-Bembe (désignée aussi comme Sikasingo, Basikasingo ou encore Boyo), extrêmement rare, se distingue par une construction stylisée et cubiste.
La dynamique sculpture présentée ici figure un personnage agenouillé. Le visage aux proportions étirées présente des pans coupés de part et d’autre de l’arête nasale, un front large, un nez droit et un regard en amande à fente médiane caractéristique du style classique de la région.
Le corps est fin, les épaules étirées vers l'avant. Les bras présentent de superbes ruptures de rythme et des angles marqués. Les mains reposent sur les hanches, les jambes sont repliées. La profonde patine sombre et suintante atteste du caractère rituel et ancien de cette figure.
C'est Daniel Biebuyck qui, en 1981, identifia et regroupa sous le nom de "chasseurs pré-Bembe", les différentes entités historiquement hétérogènes de chasseurs Sikasingo établis sur le territoire des Bembe, dans la région du Kivu oriental.
En 2001, Bernard de Grunne identifiait, lors de l'exposition "Mains de Maîtres", plusieurs artistes Sikasingo, dont le style très architecturé se distingue, comme ici, par un "corps puissant, [...] des bras traités en pans coupés et un renflement des épaules rejetées vers l'avant." (de Grunne, 2001, p. 184). Selon Roy (1997, p. 361), ces statues immortaliseraient des chefs de clans locaux et de villages.
Cette effigie était placée dans un petit sanctuaire avec d'autres statues rassemblées selon une généalogie précise et connue.
Concernant la provenance :
Cette figure a été acquise auprès du grand marchand bruxellois Pierre Dartevelle dans les années 1970 par Alfred L. Scheinberg (1949-1992).
A la suite de nombreux voyages en Afrique durant lesquels il étudia le perlage et la sculpture, ‘Alfie’ Scheinberg devient collectionneur et marchand d'art africain dans les années 1970. Il ouvre sa galerie en 1978 à New York et s’impose comme l’un des principaux acteurs du marché de l’art africain aux Etats-Unis jusqu’à sa mort en 1992 à l’âge de 43 ans. Parmi ses clients figurent d’importants collectionneurs privés et des musées tels que le Metropolitan Museum of Art et le Birmingham Museum of Art en Alabama. Il était également conseiller du musée d'anthropologie Haffenreffer de l'université de Brown.
La dynamique sculpture présentée ici figure un personnage agenouillé. Le visage aux proportions étirées présente des pans coupés de part et d’autre de l’arête nasale, un front large, un nez droit et un regard en amande à fente médiane caractéristique du style classique de la région.
Le corps est fin, les épaules étirées vers l'avant. Les bras présentent de superbes ruptures de rythme et des angles marqués. Les mains reposent sur les hanches, les jambes sont repliées. La profonde patine sombre et suintante atteste du caractère rituel et ancien de cette figure.
C'est Daniel Biebuyck qui, en 1981, identifia et regroupa sous le nom de "chasseurs pré-Bembe", les différentes entités historiquement hétérogènes de chasseurs Sikasingo établis sur le territoire des Bembe, dans la région du Kivu oriental.
En 2001, Bernard de Grunne identifiait, lors de l'exposition "Mains de Maîtres", plusieurs artistes Sikasingo, dont le style très architecturé se distingue, comme ici, par un "corps puissant, [...] des bras traités en pans coupés et un renflement des épaules rejetées vers l'avant." (de Grunne, 2001, p. 184). Selon Roy (1997, p. 361), ces statues immortaliseraient des chefs de clans locaux et de villages.
Cette effigie était placée dans un petit sanctuaire avec d'autres statues rassemblées selon une généalogie précise et connue.
Concernant la provenance :
Cette figure a été acquise auprès du grand marchand bruxellois Pierre Dartevelle dans les années 1970 par Alfred L. Scheinberg (1949-1992).
A la suite de nombreux voyages en Afrique durant lesquels il étudia le perlage et la sculpture, ‘Alfie’ Scheinberg devient collectionneur et marchand d'art africain dans les années 1970. Il ouvre sa galerie en 1978 à New York et s’impose comme l’un des principaux acteurs du marché de l’art africain aux Etats-Unis jusqu’à sa mort en 1992 à l’âge de 43 ans. Parmi ses clients figurent d’importants collectionneurs privés et des musées tels que le Metropolitan Museum of Art et le Birmingham Museum of Art en Alabama. Il était également conseiller du musée d'anthropologie Haffenreffer de l'université de Brown.
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