océanie | Papouasie-Nouvelle-Guinée
Figure Mindja
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Figure de fertilité liée aux ignames
« Kwaga » (selon les notes de Douglas Newton)
Peuple Nukuma
Monts Washkuk, Haut Sepik
Bois sculpté et pigments
Début 20ème siècle
Hauteur : 82 cm
Collectée sur le terrain par Douglas Newton, 1973
Ex collection Douglas Newton (1920-2001), New York, numéro d’inventaire « Nu 15 »
Ex collection John & Marcia Friede, Jolika, acquis du précédent en 2002
Ex collection Marc Assayag, Montreal
Ex collection particulière, New York
Figure Mindja 82 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Cette planche mindja était utilisée lors des cérémonies célébrant les récoltes des grandes ignames. L’igname est un des aliments de base en Nouvelle-Guinée. Les grandes ignames n'étaient cultivées que par les hommes initiés et n'étaient pas destinées à la consommation. Elles faisaient l’objet de nombreuses cérémonies et d’échanges.
La bonne croissance de ce tubercule était assurée par les esprits qu’il fallait honorer au moment de la récolte. Les cérémonies se déroulaient en trois temps, yena-ma, minja-ma, nogwi. Les planches mindja étaient utilisées lors de la seconde de ces cérémonies. Ces planches représentaient deux esprits garants de la bonne croissance des ignames en lien avec les esprits des eaux. Cet objet revêtait également une symbolique liée à la fertilité et la fécondité des cultures et par extension celles du clan.
Selon Douglas Newton (Crocodile and Cassowary, Religious Art of the Upper Sepik River, New Guinea, 1971), les planches mindja pouvaient égelement représenter "un esprit aquatique vivant dans les lacs, que l'on aperçoit parfois juste au-dessous de la surface de l'eau (les motifs pourraient effectivement évoquer l’ondulation de l’eau). Ces planches semblent aussi être liées au ciel : une peinture sur écorce représentant deux formes très similaires fut décrite, à Tongwindjamb, comme représentant un esprit du ciel appelé « Mawai".
Cette figure mindja a été collectée en Papouasie-Nouvelle-Guinée par Douglas Newton en 1973 et est restée dans sa collection personnelle jusqu'à sa mort en 2001. Elle a ensuite été acquise auprès de la succession de Douglas Newton par John Friede en 2002.
Les informations de provenance ci-dessus ont été confirmées par Virginia Lee-Webb, The Douglas Newton Archive (certificat de provenance daté du 7 février 2021)
La bonne croissance de ce tubercule était assurée par les esprits qu’il fallait honorer au moment de la récolte. Les cérémonies se déroulaient en trois temps, yena-ma, minja-ma, nogwi. Les planches mindja étaient utilisées lors de la seconde de ces cérémonies. Ces planches représentaient deux esprits garants de la bonne croissance des ignames en lien avec les esprits des eaux. Cet objet revêtait également une symbolique liée à la fertilité et la fécondité des cultures et par extension celles du clan.
Selon Douglas Newton (Crocodile and Cassowary, Religious Art of the Upper Sepik River, New Guinea, 1971), les planches mindja pouvaient égelement représenter "un esprit aquatique vivant dans les lacs, que l'on aperçoit parfois juste au-dessous de la surface de l'eau (les motifs pourraient effectivement évoquer l’ondulation de l’eau). Ces planches semblent aussi être liées au ciel : une peinture sur écorce représentant deux formes très similaires fut décrite, à Tongwindjamb, comme représentant un esprit du ciel appelé « Mawai".
Cette figure mindja a été collectée en Papouasie-Nouvelle-Guinée par Douglas Newton en 1973 et est restée dans sa collection personnelle jusqu'à sa mort en 2001. Elle a ensuite été acquise auprès de la succession de Douglas Newton par John Friede en 2002.
Les informations de provenance ci-dessus ont été confirmées par Virginia Lee-Webb, The Douglas Newton Archive (certificat de provenance daté du 7 février 2021)
Explorez le reste de la collection