AfriQue | République Démocratique du Congo
Figure Luluwa
République Démocratique du Congo
Début du XXe siècle
Bois sculpté et pigments
Hauteur : 13 cm
Provenance
Ex collection Karel Timmermans, collecté in situ entre 1962 et 1965
Ex Sotheby’s, Paris, 5 dec. 2006, lot 125
Ex collection Laure-Marie et Daniel P. Biebuyck, Etats-Unis
Transmis par descendance
Figure Luluwa 13 cm / Galerie Flak
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Cette statuette se distingue par son naturalisme raffiné, ses proportions harmonieuses et ses riches motifs de scarification. Elle constitue une parfaite illustration du concept de beauté chez les Luluwa.
Les figures Luluwa figurent les esprits des ancêtres et sont des vecteurs de protection, de santé et de beauté.
Constantine Petridis note dans "Context en morfologie van de plastische kunst bij de Luluwa (Zuid-Centraal Zaire)", Université de Gand, 1997 que "l'attention particulière portée à la beauté [...] appelée Chiluba bwimpe, qui reconnaît la perfection physique comme un signe d'intégrité morale, combine les notions occidentales de beauté et de bonté. L'accent était mis sur la beauté culturelle ou "humaine", c'est-à-dire la beauté créée par l'homme. Les scarifications étaient l'une des formes d'expression fondamentales de cet idéal. [...]
La notion de beauté/bonté est illustrée par la représentation du corps humain, des scarifications et d'autres formes d'ornementation corporelle. Ainsi, les têtes allongées et les fronts hauts étaient considérés comme un signe de beauté. La beauté idéalisée était également une invitation pour les esprits ancestraux à venir s'incarner dans les sculptures et à les utiliser comme intermédiaires entre les dimensions naturelles et surnaturelles."
Les figures Luluwa figurent les esprits des ancêtres et sont des vecteurs de protection, de santé et de beauté.
Constantine Petridis note dans "Context en morfologie van de plastische kunst bij de Luluwa (Zuid-Centraal Zaire)", Université de Gand, 1997 que "l'attention particulière portée à la beauté [...] appelée Chiluba bwimpe, qui reconnaît la perfection physique comme un signe d'intégrité morale, combine les notions occidentales de beauté et de bonté. L'accent était mis sur la beauté culturelle ou "humaine", c'est-à-dire la beauté créée par l'homme. Les scarifications étaient l'une des formes d'expression fondamentales de cet idéal. [...]
La notion de beauté/bonté est illustrée par la représentation du corps humain, des scarifications et d'autres formes d'ornementation corporelle. Ainsi, les têtes allongées et les fronts hauts étaient considérés comme un signe de beauté. La beauté idéalisée était également une invitation pour les esprits ancestraux à venir s'incarner dans les sculptures et à les utiliser comme intermédiaires entre les dimensions naturelles et surnaturelles."
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