Archives | Îles Marquises
Eventail
Îles Marquises
Exceptionnel éventail Tahi’i
XIXe siècle
Bois sculpté et fibres
Hauteur : 44 cm
Provenance
Collecté en 1894-1895 par Herbert J. Allcroft lors de son « Voyage autour du Monde »
Ex collection Allcroft, Stokesay Court, Shropshire, Angleterre
Ex Sotheby’s Londres, Vente Stokesay Court, Shropshire, 29 septembre 1994, Vol. III, lot 800
Ex collection Wayne Heathcote, New York
Ex importante collection privée de New York, acquis auprès du précédent
Vendu
L'art de la parure atteint de véritables sommets aux Iles Marquises. Les éléments naturels, méthodiquement choisis pour leur qualité et leur importance aux yeux des insulaires, sont sublimés par une sculpture maîtrisée ou par un tressage fin et ordonné. Ces parures, extraordinaires œuvres d’art aux yeux des Occidentaux, s'inscrivaient au sein de cérémonies complexes. Selon Claude Stéfani, (L'art ancestral des Iles Marquises), ces "objets étaient mis en situation, prenant leur réelle dimension dans un univers culturel, celui de l'Océanie, qui privilégiait les arts immatériels comme la danse ou la parade et où l'agencement, a priori éphémère, des parures avait la même importance que leur beauté intrinsèque."
Véritables insignes de commandement, les éventails étaient avant tout un signe de pouvoir et de distinction. Seuls les hauts dignitaires, chefs et princesses avaient le droit de posséder et exhiber des éventails. Leur fonction était de « prolonger l’effet d’un souffle bénéfique » (Marie Noëlle Ottino-Garanger, Kannibals et Vahinés, Chartres, 2002). Les éventails étaient transmis de génération en génération et faisaient partie des trésors inaliénables de la famille.
En ce qui concerne la provenance Allcroft, comme l'indique le British Museum, Herbert J. Allcroft (1865-1911) était avocat et avait hérité d'une fortune issue de l'entreprise familiale de ganterie Dent & Allcroft. Avec sa femme Margaret, ils entreprirent durant l'hiver 1894-1895 un voyage autour du monde durant lequel ils achetèrent de nombreuses oeuvres expédiées par la suite au château familial de Stokesay Court dans le Shropshire. La collection Allcroft (plus de 2000 oeuvres dont cet exceptionnel éventail) y fut conservée durant un siècle entier avant d'être dispersée lors d'une vente historique de Sotheby's Londres (la vente "Stokesay Court, Shropshire" des 29, 30 septembre et 1er octobre 1994).
Véritables insignes de commandement, les éventails étaient avant tout un signe de pouvoir et de distinction. Seuls les hauts dignitaires, chefs et princesses avaient le droit de posséder et exhiber des éventails. Leur fonction était de « prolonger l’effet d’un souffle bénéfique » (Marie Noëlle Ottino-Garanger, Kannibals et Vahinés, Chartres, 2002). Les éventails étaient transmis de génération en génération et faisaient partie des trésors inaliénables de la famille.
En ce qui concerne la provenance Allcroft, comme l'indique le British Museum, Herbert J. Allcroft (1865-1911) était avocat et avait hérité d'une fortune issue de l'entreprise familiale de ganterie Dent & Allcroft. Avec sa femme Margaret, ils entreprirent durant l'hiver 1894-1895 un voyage autour du monde durant lequel ils achetèrent de nombreuses oeuvres expédiées par la suite au château familial de Stokesay Court dans le Shropshire. La collection Allcroft (plus de 2000 oeuvres dont cet exceptionnel éventail) y fut conservée durant un siècle entier avant d'être dispersée lors d'une vente historique de Sotheby's Londres (la vente "Stokesay Court, Shropshire" des 29, 30 septembre et 1er octobre 1994).
« Princesse tenant un éventail et Chef Marquisien »
Dessin de Max Radiguet (1816-1899),
Service historique de la Défense/département marine.
Explorez le reste de la collection