océanie | Nouvelle-Irlande
Effigie Malagan
Nouvelle-Irlande
Nord de la Nouvelle-Irlande
Fin du XIXe siècle
Bois sculpté et pigments
Hauteur : 108 cm
Provenance
Ex collection Bernard Brugidou, Paris
Ex collection Jean-Pierre Laprugne, Paris
Effigie Malagan Laprugne 108 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Cette sculpture figure un personnage humain se tenant debout et intégrant des représentations animales (dont une chouette et des poissons volants). Le personnage porte une coiffe en pointe connue sous le nom de « casque de pluie ».
Cette sculpture était présentée rituellement lors des célébrations du malagan. Ces cérémonies constituaient l’acte final du deuil pour des ancêtres importants. Elles permettaient notamment de restaurer l'harmonie sociale.
La statue figure des motifs ancestraux propres à l'individu ou au clan. Elle n'est pas à proprement parler le portrait du défunt « mais plutôt une représentation de l'énergie vitale qui l'a engendré et animé » (voir à ce sujet Arts Rituels d’Océanie, Nouvelle-Irlande, Michael Gunn, 1997, p. 49). Comme l’indique Philippe Peltier dans Nouvelle-Irlande, Arts du Pacifique Sud (musée du quai Branly, 2006, p. 78), le malagan permettait de capter l’énergie de l'ancêtre, de la canaliser et de la redistribuer entre les membres du clan afin de rétablir l’équilibre dans la société des vivants.
La sculpture présentée ici se distingue par sa poésie et sa force d’évocation. Elle constitue un éclatant exemple de l'art classique de Nouvelle-Irlande.
Cette sculpture était présentée rituellement lors des célébrations du malagan. Ces cérémonies constituaient l’acte final du deuil pour des ancêtres importants. Elles permettaient notamment de restaurer l'harmonie sociale.
La statue figure des motifs ancestraux propres à l'individu ou au clan. Elle n'est pas à proprement parler le portrait du défunt « mais plutôt une représentation de l'énergie vitale qui l'a engendré et animé » (voir à ce sujet Arts Rituels d’Océanie, Nouvelle-Irlande, Michael Gunn, 1997, p. 49). Comme l’indique Philippe Peltier dans Nouvelle-Irlande, Arts du Pacifique Sud (musée du quai Branly, 2006, p. 78), le malagan permettait de capter l’énergie de l'ancêtre, de la canaliser et de la redistribuer entre les membres du clan afin de rétablir l’équilibre dans la société des vivants.
La sculpture présentée ici se distingue par sa poésie et sa force d’évocation. Elle constitue un éclatant exemple de l'art classique de Nouvelle-Irlande.
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