Archives | Australie
Bouclier Aborigène
Australie
Bouclier d’esquive karbinna
Groupe Karajarri
Lagrange Bay (Kimberley), Australie occidentale
Bois sculpté
19ème siècle
Hauteur : 79 cm
Ex collection privée, Paris
Vendu
Comme il est indiqué dans l'ouvrage "Boucliers" du musée Barbier Mueller à Genève (pages 99 et 100) les Karajarri, établis dans la région bordant la Plage des 80 Miles, entre Broome et la rivière De Grey, appelaient
karbinna ces boucliers qu'ils taillaient dans le bois d'un certain eucalyptus. D'après D. S. Davidson, on doit à ce groupe la plupart sinon tous les boucliers portant cet élégant motif sculpté de clés entrecroisées.
Les Karajarri fabriquaient ces boucliers pour se protéger des boomerangs, d'une part, et parer les coups de massue dans les combats rapprochés, d'autre part.
Plus tard, ils les ont utilisés comme monnaie d'échange dans leurs relations commerciales avec d'autres groupes de la côte, depuis La Grange jusqu'à la Terre de Dampier et au King Sound, plus au nord.
Les Karajarri gravaient sur leurs boucliers des motifs précis. Ceux-ci étant de petite taille, ils traitaient l'espace comme un élément en lui-même, et gravaient souvent la surface vide des motifs de lignes hachurées en diagonales inversées. Ils sculptaient l'intérieur de cannelures et de rainures régulières, et plus récemment
se contentaient de le poncer et de le polir.
Les motifs incisés à la surface du bouclier étaient des symboles totémiques liés aux « songlines ».
Dans son livre de 1987 "The Songlines" (en français "le Chant des pistes"), le romancier britannique et écrivain de voyage, Bruce Chatwin décrit les chants aborigènes comme "... le labyrinthe de voies invisibles qui serpentent dans toute l'Australie et que les Européens appellent "pistes de rêves" ou " lignes de chants". Les Aborigènes décrivent les "songlines" comme les "empreintes des ancêtres "ou la "voie de la loi ". Les mythes de création aborigènes racontent que l'être totémique primordial qui errait sur le continent dans le Temps du Rêve chantait le nom de tout ce qui traversait son chemin - oiseaux, animaux, plantes, rochers, trous d'eau - et chantait ainsi le monde."
karbinna ces boucliers qu'ils taillaient dans le bois d'un certain eucalyptus. D'après D. S. Davidson, on doit à ce groupe la plupart sinon tous les boucliers portant cet élégant motif sculpté de clés entrecroisées.
Les Karajarri fabriquaient ces boucliers pour se protéger des boomerangs, d'une part, et parer les coups de massue dans les combats rapprochés, d'autre part.
Plus tard, ils les ont utilisés comme monnaie d'échange dans leurs relations commerciales avec d'autres groupes de la côte, depuis La Grange jusqu'à la Terre de Dampier et au King Sound, plus au nord.
Les Karajarri gravaient sur leurs boucliers des motifs précis. Ceux-ci étant de petite taille, ils traitaient l'espace comme un élément en lui-même, et gravaient souvent la surface vide des motifs de lignes hachurées en diagonales inversées. Ils sculptaient l'intérieur de cannelures et de rainures régulières, et plus récemment
se contentaient de le poncer et de le polir.
Les motifs incisés à la surface du bouclier étaient des symboles totémiques liés aux « songlines ».
Dans son livre de 1987 "The Songlines" (en français "le Chant des pistes"), le romancier britannique et écrivain de voyage, Bruce Chatwin décrit les chants aborigènes comme "... le labyrinthe de voies invisibles qui serpentent dans toute l'Australie et que les Européens appellent "pistes de rêves" ou " lignes de chants". Les Aborigènes décrivent les "songlines" comme les "empreintes des ancêtres "ou la "voie de la loi ". Les mythes de création aborigènes racontent que l'être totémique primordial qui errait sur le continent dans le Temps du Rêve chantait le nom de tout ce qui traversait son chemin - oiseaux, animaux, plantes, rochers, trous d'eau - et chantait ainsi le monde."
Explorez le reste de la collection