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Bouchon de flûte
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Bouchon de flute wusear
Biwat/Mundugumor, Rivière Yuat,
Bas Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée
XIXe siècle (datation au carbone 14)
Bois sculpté, pigments, coquillages
Hauteur : 43 cm
Provenance
Collecté par un explorateur scientifique danois entre la Première et la Seconde Guerre Mondiale
Ex collection School Museum, Hemsterhuisstraat, La Haye, Pays-Bas
Cédé par le musée dans le courant des années 1970
Ex collection Mon Steyaert, Bruxelles
Ex collection Philipp Konzett, Vienne
Ex collection Adrian Schlag, Ibiza
Vendu
Sur les berges de la rivière Yuat, un affluent sud du Fleuve Sepik dans la province du Sepik oriental en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Biwat utilisaient des flûtes sacrées à des fins cérémonielles.
Bien que les figures du type présenté ici soient souvent appelés « bouchons de flûte » dans la littérature, cette expression est trompeuse dans la mesure où elle réduirait ces effigies à un rôle fonctionnel ou ornemental. Les wusear étaient en réalité des effigies qui « parlaient » à travers la flûte. Il est plus approprié d'interpréter la flûte comme faisant partie des wusear plutôt que l'inverse.
Le Metropolitan Museum of Art de New York indique que pour de nombreux peuples de Nouvelle-Guinée, les flûtes faisaient partie des instruments de musique les plus sacrés et importants. Les flûtes cérémonielles étaient souvent réalisées dans des cylindres creux de bambou. On en jouait, comme en Occident, en soufflant dans un trou sur le côté de l'instrument près de l'extrémité supérieure. Lorsqu'elles n'étaient pas utilisées lors de cérémonies, les flûtes étaient conservées avec soin. On en obstruait généralement l'extrémité avec une figure représentant un esprit masculin appelé Wusear.
Les wusear étaient associés à l'esprit du crocodile ("asin" ou "ashin") et dotés d'un puissant pouvoir surnaturel. Ils étaient également le marqueur d'une ascendance clanique spécifique. Ils étaient traités avec un profond respect et recevaient des offrandes de nourriture.
Bien que les figures du type présenté ici soient souvent appelés « bouchons de flûte » dans la littérature, cette expression est trompeuse dans la mesure où elle réduirait ces effigies à un rôle fonctionnel ou ornemental. Les wusear étaient en réalité des effigies qui « parlaient » à travers la flûte. Il est plus approprié d'interpréter la flûte comme faisant partie des wusear plutôt que l'inverse.
Le Metropolitan Museum of Art de New York indique que pour de nombreux peuples de Nouvelle-Guinée, les flûtes faisaient partie des instruments de musique les plus sacrés et importants. Les flûtes cérémonielles étaient souvent réalisées dans des cylindres creux de bambou. On en jouait, comme en Occident, en soufflant dans un trou sur le côté de l'instrument près de l'extrémité supérieure. Lorsqu'elles n'étaient pas utilisées lors de cérémonies, les flûtes étaient conservées avec soin. On en obstruait généralement l'extrémité avec une figure représentant un esprit masculin appelé Wusear.
Les wusear étaient associés à l'esprit du crocodile ("asin" ou "ashin") et dotés d'un puissant pouvoir surnaturel. Ils étaient également le marqueur d'une ascendance clanique spécifique. Ils étaient traités avec un profond respect et recevaient des offrandes de nourriture.
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