océanie | Îles Andaman
Arc
Îles Andaman
Bois sculpté
19ème siècle
Hauteur : 173 cm
Provenance
Ex collection Peter Petrou, Londres, Grande-Bretagne
Arc Andaman 173 cm / Galerie Flak
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Cet arc est d’une pureté de formes remarquable. Au niveau médian un long effilement, de part et d'autre du centre de l'arc permettait une bonne préhension de l'objet, effilement suivi d'un évasement qui permettait de donner de la rigidité et de la tension à l'arme lors du tir de la flèche.
Une magnifique patine d'ancienneté et d'usage s'est développée sur toute la surface de l'arc, ce qui permet de dater cette arme de la seconde partie du 19ème siècle.
Le premier visiteur occidental à faire référence aux Iles Andaman est Marco Polo qui les décrit en termes peu flatteurs comme « le pays des coupeurs de têtes » en 1298 !
Les Britanniques annexent les Iles Nicobar puis les Andaman qu’ils réunissent en 1872.
Décimées par les maladies apportées par les colons puis déportées vers l'Inde, les populations autochtones disparaissent quasiment dans les premières années du 20ème siècle. On estime la population à 700 habitants en 1950, guère plus aujourd’hui (d’autant plus que le séisme et le tsunami de 2004 ont été particulièrement meurtriers aux Andaman).
Les arcs constituent un témoignage émouvant des pratiques ancestrales et aujourd’hui disparues des guerriers et chasseurs des Iles Andaman.
On peut imaginer que Constantin Brancusi aurait été subjugué par cet arc s’il l’avait vu quand il a conçu son « Oiseau dans l'espace » !
Une magnifique patine d'ancienneté et d'usage s'est développée sur toute la surface de l'arc, ce qui permet de dater cette arme de la seconde partie du 19ème siècle.
Le premier visiteur occidental à faire référence aux Iles Andaman est Marco Polo qui les décrit en termes peu flatteurs comme « le pays des coupeurs de têtes » en 1298 !
Les Britanniques annexent les Iles Nicobar puis les Andaman qu’ils réunissent en 1872.
Décimées par les maladies apportées par les colons puis déportées vers l'Inde, les populations autochtones disparaissent quasiment dans les premières années du 20ème siècle. On estime la population à 700 habitants en 1950, guère plus aujourd’hui (d’autant plus que le séisme et le tsunami de 2004 ont été particulièrement meurtriers aux Andaman).
Les arcs constituent un témoignage émouvant des pratiques ancestrales et aujourd’hui disparues des guerriers et chasseurs des Iles Andaman.
On peut imaginer que Constantin Brancusi aurait été subjugué par cet arc s’il l’avait vu quand il a conçu son « Oiseau dans l'espace » !
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