océanie | Nouvelle-Calédonie
Figure Kanak
Nouvelle-Calédonie
Figure à planter Kanak
Bois sculpté
Hauteur : 66 cm
19ème siècle
Ex collection Galerie Ferrandin
Ex collection privée, France
Figure à planter Kanak 66 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Ce type de figures, nommées « sculptures à planter » sont rares et de styles très divers dans le corpus de l’art kanak ancien.
Selon Roger Boulay, ces figures plantées en terre devant la case d’un dignitaire semblaient destinées à souligner l’importance statutaire de son propriétaire. Ainsi, alors que les flèches faîtières ornant le toit des Grandes Cases marquaient de façon évidente le symbole de chefferie, ces figures à planter permettaient à d’autres individus du village ou du clan de se distinguer et de marquer leur importance.
Il ne s’agit vraisemblablement donc pas de sculptures commémoratives ou magiques, mais bien d’attributs de prestige et de pouvoir. Comme l'indiquent Roger Boulay & Emmanuel Kasarhérou dans l’ouvrage « Kanak, l’Art est une Parole » p. 119, l’une des fonctions de la sculpture à planter a pu être d’accompagner les offrandes lors des cérémonies sur l’allée menant aux Grandes Cases. Il est également précisé (même ouvrage page 128) que ces « objets possédés puis cédés, (...) constituaient les traces d’une histoire politique des groupes et de leurs relations. Archives travaillées, expression du pouvoir de leurs créateurs, ces œuvres scellaient des alliances quand elles étaient transférées d’un groupe à un autre ».
Selon Roger Boulay, ces figures plantées en terre devant la case d’un dignitaire semblaient destinées à souligner l’importance statutaire de son propriétaire. Ainsi, alors que les flèches faîtières ornant le toit des Grandes Cases marquaient de façon évidente le symbole de chefferie, ces figures à planter permettaient à d’autres individus du village ou du clan de se distinguer et de marquer leur importance.
Il ne s’agit vraisemblablement donc pas de sculptures commémoratives ou magiques, mais bien d’attributs de prestige et de pouvoir. Comme l'indiquent Roger Boulay & Emmanuel Kasarhérou dans l’ouvrage « Kanak, l’Art est une Parole » p. 119, l’une des fonctions de la sculpture à planter a pu être d’accompagner les offrandes lors des cérémonies sur l’allée menant aux Grandes Cases. Il est également précisé (même ouvrage page 128) que ces « objets possédés puis cédés, (...) constituaient les traces d’une histoire politique des groupes et de leurs relations. Archives travaillées, expression du pouvoir de leurs créateurs, ces œuvres scellaient des alliances quand elles étaient transférées d’un groupe à un autre ».
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